Buenos Aires, janvier 2011. Alors que le besoin s’en fait cruellement sentir, je me rends dans une pharmacie en espérant, comme en France, pouvoir me servir dans les rayons avant de passer au comptoir, sauf que… tous les produits sont sur des étagères, derrière des grilles, et je ne visualise aucune boîte susceptible de convenir à mon léger problème ! Je me rends donc au guichet et tente d’expliquer l’objet de mes recherches au pharmacien, un mâle qui plus est… avec les mains ! Je ne suis pas sûre des idées qui lui traversèrent l’esprit à ce moment-là, toujours est-il qu’il écarquilla les yeux après ma tentative d’explication en espagnol :

Por la maladia de la mujer !

L’histoire se termine par un sourire sur ses lèvres et une gêne sans nom colora mes joues.